Publications et ressources
SANS TITRE
Portraits de diplômé·es des écoles supérieures d’art et de design publiques de Nouvelle-Aquitaine
La publication SANS TITRE réunit 30 portraits de diplômé·es des écoles du réseau et leurs différentes évolutions après l’école. L’idée de réaliser cette publication est née lors d’un salon étudiant devant l’interrogation inlassablement répétée des parents : à quoi peuvent bien mener ces études en écoles d’art ? Parce que les écoles, en préparant les étudiant·es à être artistes, les préparent aussi à toutes sortes d’éventualités, elles ouvrent à un potentiel considérable de parcours et de métiers différents, sans compter ceux qui s’inventent en fonction des contextes ou des situations.
« Au départ, une demande précise, presque mathématique, à mon endroit : trente portraits d’ancien·nes étudiant·es des écoles d’art de Nouvelle-Aquitaine, trente interviews, trois mille signes par page. J’avais six mois. Pour questionner, écouter, tenter de cerner quelque chose à ce qui, à force de demander comment, a fini par devenir pourquoi. Pourquoi êtes-vous devenu·e artiste ? L’exercice est au carrefour du journalisme, de la sociologie, de la philosophie, de la psychologie voire de la politique. »
Myriam Hassoun, autrice de SANS TITRE
Enquête
L’insertion professionnelle des diplômé·es des écoles du réseau — Enquête menée par Frédérique Joly en juillet 2022
La question de l’insertion professionnelle des étudiant·es, de manière générale, et plus particulièrement des étudiant·es diplômé·es des écoles supérieures du ministère de la Culture est une vraie question sociétale. Elle permet de s’interroger à la fois sur la pertinence des enseignements prodigués mais aussi sur le devenir des étudiant·es qui ont choisi la voie de la création. Travailler sur le lien entre ces deux espaces sociaux, d’un côté l’école avec son organisation, ses règles, sa pédagogie si singulière, et de l’autre côté le monde professionnel, diffus, flou et souvent angoissant, c’est d’abord travailler à l’intersection du monde profane et du monde professionnel, et plus largement faire appel à la sociologie interactionniste.